Guérir et soigner, l’immense différence

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Sommaire

Hello les loups, aujourd’hui j’aimerais aborder un sujet que je trouve passionnant et qui m’a fait beaucoup réfléchir ces dernières années : la manière dont on envisage notre santé, les soins qu’on apporte à notre corps et le fait de guérir. Que nous ayons une grippe ou une maladie plus sévère, le premier réflexe de beaucoup de gens est souvent le même : aller chez le médecin et/ou prendre des médicaments. Bon réflexe, vous me direz, et en effet, je ne vous dirai jamais de ne pas le faire, car c’est un premier pas vers la prise en main de notre santé et donc de notre mieux-être.

Mais… Malheureusement, c’est souvent le premier, et le dernier ! Alors qu’en vérité, une fois qu’on a serré la patte de notre médecin, qu’il nous a observé le fond de la gorge en nous demandant de faire aaaahh et qu’on est ressorti tout fier de son cabinet, ordonnance en main, c’est là, que les choses commencent véritablement !

Ça veut dire quoi, soigner ?

Se soigner, c’est une action pragmatique, un moyen (avaler un cachet, par exemple). Si on se réfère à la définition littéraire (merci Larousse), soigner, c’est « procurer les soins nécessaires à la guérison, à l’amélioration de la santé de quelqu’un » et « essayer de faire disparaître une maladie, de l’éliminer par des soins, des remèdes ». Une infirmière, par exemple, vous prodiguera des soins, mais c’est vous, votre corps (ou votre esprit), qui guérirez. Dans cette définition, on se rend bien compte qu’on traite la maladie comme quelque chose à éliminer, comme un nuisible, inutile, dérangeant, qu’on n’a qu’à éradiquer pour que tout aille mieux !

Mais au fond, de quoi et de qui parle-t-on vraiment, quand on dit qu’on veut s’en débarrasser ? J’ai personnellement l’impression qu’on désigne davantage les symptômes que les causes. Quand on a un mal de tête, il va nous paraître bien plus naturel d’essayer de se défaire de cette tension dans la nuque ou sous nos tempes, que de quitter cet écran devant lequel on est depuis des heures, de faire une pause ou de chercher ce qui, dans notre alimentation, cause des céphalées.

C’est presque devenu un réflexe, on traite nos symptômes sans se demander « mais pourquoi ai-je attrapé cette grippe à ce moment-là ? ». Bien sûr, vous avez rencontré sur votre route un microbe, un virus, et paf, vous êtes tombé malade. Mais ce n’est pas le cas de tous vos collègues ou de tous vos proches… Alors, pourquoi vous ? Étiez-vous plus fatigué que d’habitude et aviez-vous besoin de vous reposer  ? Vos défenses immunitaires étaient-elles en difficulté ?  La mauvaise nouvelle que vous aviez apprise quelques jours auparavant, vous a-t-elle fichu un coup ? Aviez-vous besoin que quelqu’un s’occupe de vous ?

Les médecins vous soignent. Qu’ils soient généralistes, kiné, chirurgiens, psychiatres, thérapeutes… Ils vous apportent des soins, des conseils ou vous prescrivent des médicaments. Cela implique, si l’on schématise, qu’une personne soit active (le médecin) et que l’autre soit passive (le patient). Ce qui d’entrée, nous décharge de notre responsabilité (à ne pas prendre au sens de culpabilité, mais d’engagement envers soi-même et de pouvoir d’action !). Les thérapeutes nous indiquent une voie, des solutions potentielles… Mais leur rôle s’arrête là. Ils ne nous guérissent pas, car guérir est un processus personnel et non pas un moyen. C’est à nous ensuite, de nous engager sur le chemin, d’être actifs et de (re)prendre en main notre guérison.

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Ça veut dire quoi, guérir ?

Guérir relève plus de l’attitude, d’un processus. Le modèle de la médecine classique nous a rendu un peu passifs, spectateurs de notre santé. Nous recevons des soins comme un oisillon ouvrirait le bec pour être nourri (je force le trait, mais vous m’avez comprise !). Or, nous sommes les seuls à pouvoir nous guérir, c’est-à-dire à nous « délivrer d’un mal physique », à « faire cesser une maladie » ! Nous sommes les seuls à pouvoir prendre les rennes de notre bien-être, à aller fouiller au fond de nous-mêmes pour découvrir les causes premières de nos maux, à adopter un état d’esprit un peu plus combattif, à enclencher un mécanisme de guérison profond. Les médecins, les différents thérapeutes et nos proches sont de très bons assistants, mais ne sont pas les personnages principaux de notre histoire.

L’un des premiers pas pour reprendre notre pouvoir, peut être de voir la maladie comme une initiation que l’on traverse et non pas comme une étape devant laquelle il faudrait faire demi-tour pour revenir à un (bon) état de santé.

Cela nous permettra de comprendre que la maladie est un message, un enseignement, qu’elle nous parle et nous alerte sur quelque chose : on emploie de plus en plus l’expression le « mal a dit » pour l’illustrer. Cela nécessite d’adopter une approche un peu plus globale, holistique, de tenir compte des aspects psycho-émotionnels et d’envisager un mal physique comme une information envoyée par notre subconscient. En comprenant d’où proviennent nos maux, et en traitant aussi leur origine (un chagrin ? une colère ? un traumatisme ?), on avance considérablement sur notre route pour aller mieux.

Mais au-delà de ça, être psychologiquement actifs et impliqués est déjà énorme ! En fait, quand vous décidez de prendre en main votre santé (en prenant un rendez-vous, en vous accordant des moments de bien-être, en prenant soin de vous, en vous intéressant à votre corps, etc.), vous êtes déjà en train de guérir. Et cela, vous êtes les seuls à pouvoir le faire !

– À lire aussi : Liste de 20 actions-antidote pour état d’urgence intérieur

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Et si on avait des facultés d’auto-guérison ?

Bien sûr, ce point est à prendre avec beaucoup de prudence. Il ne signifie en aucun cas que vous seuls allez vous guérir, sans aide extérieure, sans soin, sans médicament… Ce serait une folie ! En revanche, entrer dans un parcours de soin médicalisé ne signifie pas non plus qu’il faille abandonner tout travail d’auto-guérison, c’est là toute la nuance !

Aujourd’hui, la science a démontré à travers différentes études que nous possédons des facultés d’auto-guérison. Pour commencer, la manière dont nous réagissons à l’annonce d’une maladie sévère donne déjà un indice sur nos chances de guérison : mieux on réagit, plus on a de chances de guérir statistiquement parlant (mais cela n’est pas à prendre comme une fatalité !).

Notre attitude, et celle de nos proches, fonctionnent comme des prophéties auto-réalisatrices (et c’est valable pour tout, pas seulement pour notre santé !) : si l’on est persuadé que nous ne pouvons pas aller mieux, alors c’est très certainement ce qui va se produire… Et l’inverse est tout aussi vrai ! Nos croyances, nos pensées et notre environnement agissent sur notre réalité et sur notre corps physique (si vous voulez comprendre pourquoi, je vous conseille la lecture de Biologie des croyances, de Bruce H. Lipton).

Mais nos capacités d’auto-guérison vont encore plus loin : la méditation intensive permet par exemple de soigner des affections que l’on pensait jusque-là incurables. Elle aide, entre autres, à la réduction de la taille de l’amygdale (je vous conseille de visionner le film Les étonnantes vertus de la méditation pour approfondir ce sujet).

Par ailleurs, de nombreuses pratiques ancestrales d’auto-guérison existent… Peut-être est-il temps de s’y intéresser à nouveau ? En chamanisme, par exemple, on conseille de formuler des prières chaque jour, en s’adressant à notre maladie et en lui donnant l’autorisation de partir. On pourrait donc, en plus de ce que nous propose la médecine classique, poser nos intentions de guérison chaque jour (mais il est important de ne pas douter, au risque de perdre tous les bénéfices de cette pratique) ! Après tout, qu’avons-nous à perdre à essayer ?

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Les crises de guérison, on en parle ?

Quand on s’engage dans une guérison à moyen ou long terme (pour une maladie chronique, voire très sévère, ou pour un blocage psychologique par exemple), on a parfois cette impression trompeuse que rien ne s’améliore, que l’on régresse et que l’on va encore plus mal.

En fait, ce n’est pas forcément un mauvais signe ! Il s’agit en vérité de reculer pour mieux sauter. Quand on s’intéresse à un problème, on s’y plonge complètement et donc on le ressent davantage. Tout s’accélère, les symptômes peuvent exploser parce qu’on s’autorise enfin à les ressentir et on a enfin la pleine conscience de leur présence. C’est ce qu’on appelle une crise de guérison, c’est le signe qu’il ne faut surtout pas s’arrêter là ! Si l’on fait l’effort de s’accrocher et de continuer, les bienfaits ne tarderont pas à se faire sentir. On doit toucher le fond pour pouvoir donner un bon coup de pied et remonter à la surface.

Attention cependant à bien faire preuve de discernement : si vos symptômes s’aggravent violemment, consultez un médecin, car vous pouvez bien évidemment aller tout simplement plus mal !

Et si on n’est pas prêt à guérir ?

Bien sûr, vous avez tout à fait le droit de ne pas avoir envie de guérir ou de ne pas vous sentir prêts. Notre psychologie est complexe et les situations les plus confortables ne sont pas toujours les plus bénéfiques pour notre santé : si nous avons manqué cruellement d’attention dans notre jeunesse, il peut nous paraître très doux d’en recevoir « grâce » à une maladie. Nous pouvons aussi avoir peur d’aller mieux, être persuadés que nous méritons de nous sentir mal ou encore estimer qu’être en pleine forme est un luxe non nécessaire.

Aussi, nous ne pouvons pas (et j’aurais même tendance à dire nous ne devons pas) forcer quelqu’un à guérir : si vous le forcez à se soigner, cela n’aura que peu de bénéfices. Comme expliqué plus haut, guérir nécessite d’être psychologiquement actif et engagé.

Chacun a sa propre route à parcourir… Et si celle-ci implique de traverser un mal-être sans réagir, alors nous devons essayer de le respecter. Le simple fait d’accepter notre maladie et de prendre en main une partie de notre guérison fait intégralement partie du cheminement vers un mieux-être. Il faut accueillir les choix et les itinéraires de chacun. Cela ne signifie pas pour autant qu’il faille abandonner nos proches, ne pas les motiver ou les soutenir… Mais simplement qu’il faut essayer de faire la part des choses et de les comprendre.

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N’hésitez pas à me livrer vos questions ou vos remarques en commentaire, et à me dire ce que vous en pensez !
À très vite les loups, je vous embrasse,
Laurine

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Photo  A © Jake Thacker
Photo B © Larm Rmah

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Commentaires

10 réflexions sur “Guérir et soigner, l’immense différence”

  1. J’imagine que tu connais déjà mon avis sur çe sujet …. C’est exactement la façon dont je vois les choses. D’ailleurs dans mon métier je suis plutôt un guide qui va montrer, donner les pistes de guérison, mettre la personne sur la bonne voie plutôt que lui apporter un remède tout fait.

    1. Exactement et à mon sens c’est un positionnement important à avoir pour un thérapeute, au risque d’avoir un ascendant sur le patient et de lui « enlever » son autonomie, son engagement, son propre jugement !

      1. Je veux et suis dans la prévention avant tout ! Je préfère apprendre à pêcher à un homme pour qu’il sache comment remédier à son souci que de lui apporter du poisson si tu voie ce que je veux dire.
        Le souci c’est que peu on l’état d’esprit dans notre beau Pays, beaucoup attendent d’être en mauvaise santé pour faire quelque chose.
        Je pense même revoir mes tarifs à la baisse pour correspondre plus à une clientèle de prévention !

  2. J’ai découvert ton blog récemment et je le trouve très intéressant. Merci pour cet article qui nous encourage à reprendre en main notre pouvoir de guérison !

  3. Très bon article, je suis entièrement d’accord avec toi. D’ailleurs en ce moment j’ai beaucoup de réflexion à ce sujet-là, comment faire comprendre aux personnes qu’ils vont être en grande partie responsable de leur guérison, santé et bien-être. Je vais sortir plusieurs article sur le sujet sur mon blog bientot 🙂

  4. Merci pour tous tes articles vraiment intéressants à lire, notamment celui-ci!
    Je trouve que c’est une très bonne idée de voir la maladie comme une initiation, je n’avais jamais vu les choses comme ça, car je fais partie des personnes qui cherchent « à se débarrasser » de la maladie le plus vite possible (sans médocs cela dit, et tout de même en regardant les causes premières).

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